
Les miracles

1e miracle
LibĂ©ration de quatre brasseurs, premier miracle, lu sur la Grand-Place, devant lâHĂŽtel de Ville.
Récit du miracle
Au seiziĂšme siĂšcle, quatre brasseurs accusĂ©s dâun crime capital sans que les preuves nâen fussent formellement Ă©tablies, parvinrent Ă sâĂ©chapper de leur prison et,au lieu de sâenfuir, chargĂ©s de chaĂźnes se prĂ©sentĂšrent devant lâautel de sainte Waudru qui, de son vivant, avait consacrĂ© tant de ses efforts et de ses biens Ă la dĂ©livrance de prisonniers. Les quatre brasseurs suppliĂšrent donc sainte Waudru, implorant quâelle les libĂšre.On vit alors les chaĂźnes se briser et tomber Ă terre.Sainte Waudru avait ainsi fait reconnaĂźtre leur innocence.

2e miracle
La guĂ©rison dâune femme, deuxiĂšme miracle, lu Ă lâentrĂ©e de la rue Verte (au coin de la rue de Nimy).
Récit du miracle
Lâan 1512, la femme dâun marĂ©chal de Sebourg, prĂšs de Valenciennes, fit le pĂšlerinage Ă sainte Waudru pour obtenir la guĂ©rison de sa jambe couverte dâulcĂšres que la mĂ©decine ne parvenait pas Ă soigner. Dans la collĂ©giale, on lui lava la jambe avec de lâeau bĂ©nite et on lui fit toucher la BenoĂźte Affique, relique de sainte Waudru. La malade guĂ©rit presque aussitĂŽt et sâen retourna seule et sans aide Ă Sebourg.

3e miracle
La cessation de lâĂ©pidĂ©mie de peste de 1349, troisiĂšme miracle, lu dans la courte section de la rue dâHavrĂ© empruntĂ©e par la procession.
Récit du miracle
En 1349, la peste causait de grands ravages Ă Mons et dans les environs de la ville. Pour arrĂȘter le flĂ©au, on fit le mercredi 7 octobre une grande procession sur les bruyĂšres de Casteau pour y amener les reliques de sainte Waudru et de saint Vincent.
Le clergĂ© et une trĂšs grande foule de fidĂšles vinrent prier devant les reliques des Saints. Un autel avait Ă©tĂ© Ă©rigĂ© entre les corps de saint Vincent et de sainte Waudru pour quâon pĂ»t Ă©galement y chanter une messe solennelle. Les priĂšres des fidĂšles et lâintercession de saint Vincent et de sainte Waudru enrayĂšrent la peste. Dieu avait exaucĂ© les priĂšres de ses fidĂšles.

4e miracle
MaĂźtrise dâun incendie, quatriĂšme miracle, lu lors de lâarrĂȘt Ă la Croix-Place. Le nom de cette place rappelle la croix de pierre qui y Ă©tait plantĂ©e, jadis, Ă lâemplacement de la lecture du miracle.
Récit du miracle
En 1574, un incendie se dĂ©clara dans la Grand-Rue et commença Ă se propager dans le quartier jusquâĂ la rue de la Guirlande.Les Chanoinesses amenĂšrent une relique de sainte Waudru quâelles plongĂšrent dans le puits dâoĂč lâon prenait lâeau pour Ă©teindre le feu.Par leurs priĂšres Ă leur sainte Patronne, les habitants se rendirent bientĂŽt maĂźtres du sinistre.
Lorsquâune dĂ©lĂ©gation de la Ville dâHerentals participe Ă la Procession du Car dâOr, le quatriĂšme miracle Ă©voque la libĂ©ration dâHerentals en 1620, alors que la Ville Ă©tait assiĂ©giĂ©e par le Prince dâOrange.
Récit du miracle
En 1620, le Prince Henri dâOrange vint mettre le siĂšge devant la ville dâHerentals.AssiĂ©gĂ©s, malheureux et dĂ©sespĂ©rĂ©s, les habitants recoururent Ă lâintercession de sainte Waudru honorĂ©e comme Patronne de leur ville.Ils portĂšrent son image en procession autour des remparts de la ville et furent bientĂŽt dĂ©livrĂ©s contre toute espĂ©rance.En souvenir de ce fait, considĂ©rĂ© par eux comme miraculeux, les habitants dâHerentals sâengagĂšrent Ă faire une procession solennelle en lâhonneur de sainte Waudru tous les ans, le lundi de PentecĂŽte.

5e miracle
Le sauvetage dâune enfant, cinquiĂšme miracle, lu dans la rue de la Petite Guirlande.
Récit du miracle
Lâan 1491, le vendredi avant la Procession du jour de la TrinitĂ©, une enfant de huit ans, Gillette Lemoine, fut jetĂ©e dans un Ă©gout par une servante qui sâacharnait contre elle. Son pĂšre, Gaspard Lemoine, ayant Ă©puisĂ© tous les moyens humains pour trouver sa fille, sâadressa Ă sainte Waudru, fit en priant le tour de la Procession, demandant quâon lui rendĂźt sa fille, morte ou vive. Le mardi suivant, il retrouva sa fille Ă©puisĂ©e mais vivante.
Reconnue miraculĂ©e par le Chapitre, elle fut Ă©duquĂ©e aux frais des Chanoinesses dans leur bonne maison du BĂ©guinage oĂč elle mourut en 1515.