Ce groupe, issu de la paroisse du Sacré-Coeur créée en 1953, évoque la léproserie établie près de la chaussée de Bruxelles dès le XIIIe siècle. Les participants de ce groupe agitent des «cliquettes» qui évoquent celles dont se servaient les lépreux pour annoncer leur présence.
OEuvre (1772) de l’orfèvre montois Nicolas Beghin, représentant Saint-Nicolas et les trois enfants dans un saloir dont parle la légende, elle annonce l’arrivée des groupes de la paroisse de Saint-Nicolas.
Créée en 1224 autour d’un hôpital dédié à saint Nicolas, la paroisse se développa sur un axe commercial important. L’actuelle église abrite un somptueux mobilier baroque.
Vénérée à Mons depuis le XVe siècle, son culte y est resté très vivace. Les textes nous apprennent que la confrérie de N.-D. de Montserrat a été «érigée canoniquement dans l’église paroissiale de SAINT-NICOLAS EN HAVRE, A MONS, par bulle de N.-S.-P. le Pape Innocent XII, donnée le 16 Novembre 1699».
Evêque de Cambrai et d’Arras († 668/669), patron des boulangers, saint Aubert est contemporain de sainte Waudru. La confrérie de Saint-Aubert date de 1443. Son siège était fixé en l’église Saint-Nicolas. La statue du XVIe siècle montre le saint accompagné d’un âne portant des paniers remplis de pains rappelant ainsi que l’objectif de la confrérie était la charité envers les pauvres.
Ensemble vocal fondé en 1968 en souvenir du musicien montois Orlando di Lasso (Roland de Lassus).
Né à Mons en 1532, Roland de Lassus est mort à Munich en 1594. Il fut choral à Saint-Nicolas. « Prince des musiciens », il fut notamment maître de chapelle à Rome avant de gagner Munich.
Loin de renier leurs origines, les « Rolandins », tout en réservant une large place au répertoire de la Renaissance et de son Maître, abordent de plus en plus d’autres répertoires, comme le romantique, la musique profane russe, l’interprétation des bonnes chansons folkloriques et de variétés ou en mettant à l’honneur les poètes et les grands auteurs de textes à caractère poétique.
Le choeur musical est suivi par 4 cuivres et un haut-tambour dirigé par le chef de coeur des « Rolandins ».
Elle avait son siège en l’église Saint-Nicolas. Les deux saints étaient patrons des cordonniers et des savetiers. Une deuxième confrérie du même nom existait en la collégiale Saint-Germain (détruite en avril 1799). Le reliquaire cylindre en cuivre doré date des XVIe-XVIIe siècle.
Saint Fiacre, patron des fourboutiers (terme montois désignant les maraîchers) naguère nombreux aux environs de la porte d’Havré, est fêté le 30 août.
Les bouchers et charcutiers s’étaient regroupés en confrérie autour de leur patron : saint Hubert.
La statue de bois polychrome date de la deuxième moitié du XVIIe siècle ou du début du XVIIIe siècle.
Le carillon portatif participe à la procession depuis le milieu des années 1980. Naguère prêté par la paroisse de Buvrines près de Binche, il a été acquis par la Ville de Mons et offert à l’ASBL Procession du Car d’Or en l’an 2000.
Les cloches placées en ordre non chromatique sur le brancard augmentent la difficulté de jeu pour la carillonneuse.
Les porteurs de cet intermède musical sont des résidents de la Maison Saint-Paul de Mons.
La paroisse de Messines existe depuis 1227 et a aujourd’hui son siège dans l’ancienne église des Récollets. L’image de Notre-Dame de Messines, particulièrement vénérée à Mons, est à l’origine d’un pèlerinage célébré actuellement le jour de l’Annonciation le 25 mars (ou le dimanche le plus proche). Copie du tableau peint sur bois (vers 1610) et placé au début du XVIIe siècle dans l’église Saint-Nicolas-en-Bertaimont. Il rappelle la fondation d’une abbaye bénédictine à Messines-lez-Ypres et est à l’origine d’un culte marial important à Mons.
Ce reliquaire évoque saint Julien qui se fit passeur d’eau en expiation de son double parricide.
Le bateau reliquaire de saint Julien est probablement la pièce d’orfèvrerie qui attire le plus de regards pendant la procession. Il date de 1776, sur sa voile on peut lire l’inscription «A L’AYDE, MONSGR JULYEN».
Il s’agit d’une statuette de la Vierge du XVIIe siècle. Une confrérie de Notre-Dame de Bonsecours avait été érigée à Mons en 1686. Elle rassemblait des membres issus de toutes les paroisses montoises. Son siège se situait dans l’église du Béguinage (XVIe siècle). En 1805, elle fut transférée avec ses privilèges et ses biens en l’église de Notre-Dame de Messines. La statuette de la Vierge est conservée au couvent des Pauvres Soeurs, autrefois situé au Béguinage.